15 mars 2004
Mise sous pli, permanente et contre-verité
Je pourrais parler de la cantine japonaise denigrée par une fille qui commande un bol de riz blanc et du chou blanc à la sauce japonaise et qui ensuite s'etonne que ce soit degueulasse et/ou pauvre, mais je vais juste filer l'adresse pour les parisiens: HIGUMA 32 bis Rue Sainte Anne - menu pas cher (entre 10 et 13 euros) et copieux. pour bouffer autre chose que du poisson cru et des brochettes. Je pourrais parler de "17 ans", Doc sur 2 ans de la vie de Jean Benoit et de son BEP mecanique. Mais je vais juste vous dire que ca passe au MK2 Beaubourg.
Je pourrais vous dire que la CGT zigzague dans les parcours de manif - Etonnant au prix de la biere chez eux. Je pourrais vous dire que parfois sur les quais du métro, j'ai envie de hurler aux neons.
Mais non, je vais parler d'autre chose.
Ce week-end, j'ai recensé deux personnes persuadées d'avoir raté le départ de la course au bonheur, persuadées d'avoir foiré leur plan de carriere amoureuse, un peu comme si leur entretien sur leurs objectifs previsionnels de sentiments s'etait terminé par une lettre de licenciement. Konnerie de Kapital, il nous crevera tous. Il vous a déja mangé le cerveau.
Rien ne sert de courir, il faut jouer aux poings. Quoique que. Quand j'entends parler de la barbarie de certaines personnes qui font l'amour à coup de crochet du droit sur d'autres qui ne sont pas prevenues, j'ai bien envie de sortir quelques bonnes bouteilles moitié essence moitié huile et de me faire flamber quelques appartements d'enfoirés à envoyer dans l'espace.
Gauche droite gauche droite, Hue percute et abstention.
J'ai revisé Brassens. Je ne sais toujours pas quoi penser - beaucoup de chose se bousculent, et moi je n'ai frolé personne en courant comme un dératé de la place carrée du Forum des Halles à l'UGC.
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